A écouter sur son blog. Il y parle de "disruptive business", à travers son incroyable parcours de serial entrepreneur. Il décrit aussi sa dernière création, FON, le réseau Wifi communautaire, qui a pour objectif d'avoir un million de membres en 2010.
Martin a créé en particulier ya.com en Espagne, le troisième site espagnol, a une époque où quand il levait des fonds, les investisseurs espagnols lui répondaient que internet était uniquement pour les américains, que les espagnols préféraient se voir en face à face, etc... :-)
Concernant FON, depuis son lancement, tout le monde pensait que FON serait un échec, que personne ne serait intéressé par FON, et quand il annonçait que Google était partenaire de FON, personne ne le croyait, tout le monde le trouvait arrogant, etc...
Martin parle en particulier du problème de la "confiance" entre les utilisateurs et l'entreprise "généreuse". FON donnant des foneras aux utilisateurs, et basant son succès sur le fait que les utilisateurs vont brancher leur fonera et la mettre réellement à disposition des autres, mais si dans YouTube ou delicious les gens partagent leurs contenus, pourquoi ne pourraient-ils pas partager leurs connexions internet ?
Martin pense que la "disruption" dans son business FON, c'est de faire 100% confiance aux utilisateurs ! Son ambition, faire un produit qui soit diffusé 100% par le bouche à oreille, uniquement parce que les utilisateurs sont tellement contents du produit, qu'ils vont en parler aux autres et diffuser ainsi le produit.
Martin a lancé FON il y a un an, et déjà quelques 100.000 foneros.
Quel business model pour FON ? Les aliens, c'est-à-dire ceux qui ne veulent pas partager leur connexion, et qui donc acceptent de payer la connexion comme tout autre connexion Wifi commercial traditionnelle. Le prix pour les aliens est à la fois pas trop cher, et pas trop peu cher. Pourquoi pas trop peu cher ? Pour ne pas casser le marché de la "telefonica", car FON a besoin de "telefonica" pour déployer son réseau, les foneros devant être connectés eux-même à internet.
Martin dit aussi qu'il est un créateur d'entreprise, pas un gestionnaire d'entreprise. Car il veut être dans tous les détails de l'entreprise, et cela ne supporte pas la croissance de l'entreprise. Donc à ce moment-là, soit il vend, soit il faut gérer par quelqu'un d'autre.
Commentaires