13 Esprit Media, Nieuwbourg et Blogs IE et tout le reste ont publié en partie ou en totalité les informations que leur a envoyé la mairie d'asnières.
Ca y est, la mairie d’Asnières répond, et nous sommes à nouveau diffamés. Et de plus, elle entend nous attaquer nous pour diffamation (une stratégie devenue habituelle dans le 92 et à Asnières tout particulièrement). Rappelons que la Mairie d’Asnières a déjà perdu trois procès en diffusant exactement ces mêmes thèses partout dans Asnières depuis 2 ans.
Mais le pire c'est qu'il y a tellement d’énormités dans les documents fournis, que ça en deviendrait comique si la situation n'était pas ce qu'elle est. Il serait peut-être intéressant (et encore, je me le demande) de reprendre en détail toutes leurs affirmations et les démonter comme cela a déjà été fait lors des procès en question mais j’avoue que je n’en ai pas le courage, en tout cas pas tout de suite.
Je constate simplement comme tout un chacun, que la base des « accusations » portées par la mairie n’est fondée sur aucun fait délictueux ou « sectaire » ou autre : ce qu’ils me reprochent ou qu’ils reprochent à Bruno, c’est le fait que nous entretenions des liens amicaux et privés avec des personnes au demeurant parfaitement honorables, voire reconnues pour leur probité. En tout cas, à ma connaissance, personne hormis M. Aeschlimann et consorts, aucun juge, aucune autorité concernée n’a jamais soutenu ni même sous-entendu que quiconque parmi ces personnes ait eu des agissements à caractère sectaire et ce, sous quelque forme que ce soit. Quant à Bruno et moi-même, j’attends toujours qu’on nous reproche des faits précis pouvant être qualifiés, même de très loin, de « dérive sectaire ».
Au sujet des liens que j’entretiens avec mes amis, le communiqué de la mairie d’Asnières me semble troublant à plus d’un titre :
1) Comment la mairie d’Asnières peut-elle même avoir connaissance de liens d’amitié qui relèvent de ma vie privée ? Entretient-elle une activité de surveillance des citoyens ? Utilise-t-elle les instruments policiers de la République ?
2) La mairie d’Asnières a-t-elle le droit de diffuser ainsi sans aucune retenue ma vie privée ? Quelle autorité illégitime s’arroge donc cette municipalité sur ma vie, moi qui ne suis même pas un habitant des Hauts-de-Seine ?.
Mais pour que tout soit parfaitement transparent, pour que tous sachent qu’il n’y a rien d’inavouable dans ma vie et dans mes relations, voici exactement un bref historique sur la nature et la genèse des liens entre moi et mes amis cités dans le communiqué de la mairie d’Asnières. Ce sera au moins dit une fois pour toutes et consultable par tout un chacun à loisir.
OUI, je connais Samila Ameli, j'ai fait mes études d'informatique avec elle en 1983 et j'ai cofondé ma première société avec elle (ainsi qu'avec mon directeur de doctorat et un quatrième co-fondateur) en 1989, ErgoSum. ErgoSum est devenue en quelques années un des leader français de la GED Documentaire. Puis, après que j'ai créé Mayetic en 1996 avec Bruno, Samila a été salariée de Mayetic de 1998 à 2002.
OUI, Samila Ameli m'a présenté quand je l'ai connue, en 1983, François Ameli, son mari, avec qui je me suis lié d'amitié, et qui a été l'avocat d'ErgoSum pendant de nombreuses années, qui m'a présenté Brice Benmoussa qui est devenu notre comptable en 1994, et que nous avons repris l'un et l'autre comme avocat et comptable chez Mayetic, puisqu'ils étaient (et le sont toujours) parfaitement compétents. Et en 2000, François Ameli est devenu l'avocat de la famille Elahi (son père ayant été ministre de la justice en Iran et Ostad Elahi, magistrat, ayant travaillé pour lui).
OUI, en 1985, à 24 ans, François, moi et d'autres jeunes étudiants dynamiques, nous avons créé une association sportive et culturelle, qui s'appelait Logos, pour faire du sport et pouvoir louer des salles dans le stade de l'avenue de Suffren à Paris, et j'en ai été le trésorier pendant un ou deux ans (c'est loin...).
OUI, je connais quelques membres de la famille Elahi, qui m'ont été présentés par les Ameli (et qui sont, eux aussi et comme vous pouvez le constater, gravement diffamés par la fine équipe d’Asnières). Je n'ai jamais constaté chez eux de comportement sectaire, anormal, contraire à l'ordre public, ou quoi que ce soit d'autre qui m'aurait incité à prendre mes distances, contrairement à bien d’autres personnes qui me tournent autour en ce moment et qui ne me donnent aucune envie de les fréquenter ! Et d'ailleurs, Bahram Elahi, qui est professeur de chirurgie infantile aujourd'hui à la retraite, n'a à ma connaissance et renseignements pris, fait partie d'aucune des associations pointées du doigt par la mairie...
Non seulement je n'ai rien à cacher, mais je suis fier du tissu relationnel et amical que j'ai su créer autour de moi ces 25 dernières années, que je ne renie en rien. Tous mes amis peuvent compter sur moi, et je sais qu'ils sont honnêtes, droits, justes, et bien dans leur peau.
Face à l’étalage d’ « informations » de type policier dans le communiqué de la mairie d’Asnières, la question inévitable est : ET ALORS ? SO WHAT ?
Est-il interdit en France d'avoir des amis, de créer des associations, de lancer des entreprises, voire de participer à des causes éthiques ou citoyennes ou tout simplement de défendre ses idées ? A moins qu’il ne soit « sectaire » de défendre des idées gênantes pour les petites affaires de tel ou tel politicien ?
La mairie d'Asnières dresse un écran de fumée pour tenter de cacher la vérité sur la bataille qu'elle mène contre Bruno et son association de quartier. Mais cela ne doit pas cacher l’un des faits majeurs, et répréhensible : le fait que des notes des RG/DST aient été écrites (ou l’ont-elles vraiment été ?), distribuées aux media (qui a donc pu organiser de telles fuites ?), reprises par certains, et que ces notes ne contiennent que des accusations fausses, des insinuations sournoises et des affirmations gratuites sur Mayetic, les activités de Mayetic et ses dirigeants.
Je repose donc la VRAIE question : a-t-on le droit en république de se servir des services de l’État pour jeter l'opprobre sur des citoyens en toute impunité ?
Concernant la CDC, bien qu’elles se revêtent d'un style « autorisé » (comme dirait Coluche), la plupart des « informations » que le communiqué de la mairie d’Asnières révèle sont, tout simplement et encore une fois, fausses. De plus, elles sont de nature strictement confidentielles. A supposer qu’elles fussent vraies, comment la mairie d'Asnières aurait-elle eu accès à ces dernières ? À nouveau, il semble que le système de surveillance de la mairie d’Asnières dispose de tentacules bien longues. Bruno vient de faire un commentaire sur ce sujet précis et je vous encourage à le consulter par vous-mêmes.
Une dernière remarque sur la fin du communiqué : les « blogueurs de bonne foi » auraient repris nos propos « sans savoir qui ils étaient vraiment ? » Vous avez là la recette idéale pour diffamer en vous mouillant au minimum : insinuez des choses cachées qui n’existent pas et vous êtes assurés que votre cible est cuite : il sera bien en peine de se défaire de la calomnie puisque tous ses efforts de transparence démontreront que justement, si on ne voit rien, c’est que c’est très bien caché…
Au moins ce qui est bien avec ce communiqué, c'est que maintenant nous avons un lien direct d'accusation entre la mairie d'Asnières et nous. Ils ne se cachent plus, c'est notre première grande victoire. Merci à vous tous de les avoir fait sortir du bois publiquement :
C'est un grand pas !
[MAJ 10/02/06: j'ai supprimé la phrase initiale "parlant de scoop" puisque T m'a informé avoir repris l'info chez 13EspritMedia et Philippe ayant été directement contacté par C. Caillet de la mairie d'Asnières après avoir avoir donné le communiqué à 13Esprit Media. cf. commentaires de l'un et l'autre]
Miguel
J'ai lu le communiqué de la mairie sur le site de Philippe Niewbourg, qui s'est improvisé procureur du tribunal inquistorial, semble-t-il.
Je suis proprement scandalisé. La mairie d'Asnières dépasse les bornes au-delà de l'imaginable. Tu pointes le fait que la mairie fait étalage d'informations confidentielles concernant la CDC, mais aussi sur ta vie et celle de tes amis. Voila qui accrédite singulièrement la thèse d'une connivence forte de la mairie d'Asnières avec les RG, et qui valide pleinement, a posteriori, les articles parus fin décembre dénonçant la manipulation des RG par Manuel Aeschlimann.
Rédigé par : mariano | 08 février 2006 à 01:22
Juste une précision, je n'ai pas eu l'illustre honneur de recevoir le communiqué de presse de Caillet.
J'ai simplement noter l'info sur 13EspritMédia...
Concernant le commentaire de Mariano, je me pose juste une question (peut être très naïve..?): peut on penser réellement que Aeschlimann puisse "manipuler" les RG?
T
Rédigé par : [email protected]ère | 08 février 2006 à 10:44
Plusieurs journalistes indépendants ont mené leurs investigations et se posent des questions. Je t'invite par exemple à lire l'article de Libé sur le sujet :
http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=517
Et dans l'histoire de la politique française, ces choses-là sont assez troubles, toi qui t'occupes d'IE, tu devrais le savoir. Lis tout ce qui concerne les notes blanches des RG par exemple et comment les hommes politiques s'en servent. Sarkozy avait promis qu'il n'y en aurait plus...
Rédigé par : Miguel Membrado | 08 février 2006 à 12:28
Je suis entièrement d'accord concernant l'existence des "notes blanches".
Toutefois ma question concernait plutôt le fait qu'Aeschlimann aurait "manipulé" les RG.
SI les RG ont participé d'une manière ou d'une autre à l'Affaire Mayetic, je ne pense pas que ce maire, ou un autre, ait la capacité de les "manipuler"...de leur demander leur aide (par l'intermédiaire d'un tiers, Place Beauveau par exemple) peut être, mais de les manipuler je ne pense pas.
Une précision enfin concernant l'IE qui tient en effet une place importante dans mes sujets d'intérêt: cette discipline n'a rien à voir avec l'intervention de services de renseignement étatiques, ou avec d'éventuelles diffamations et attaques directes sur la réputation d'une entreprise et/ou de ses dirigeants.
Pour certains, c'est cela l'IE, pour moi, je m'en tiens aux définitions (par exemple du commissariat général au plan, rapport dit "Martre". 1994) qui précisent bien que l'intelligence économique se fait dans le respect de la légalité...
T
http://blogsetie.blogspot.com
Rédigé par : [email protected]ère | 08 février 2006 à 14:28
Effectivement, s'il y a plainte de l'une ou l'autre partie (ou des deux), la justice tranchera.
M'étant documenté sur votre affaire (env. 130 pages de textes, à disposition), j'ai un certain préjugé en votre faveur.
Trois points à préciser, à mon avis:
1) La reprise de votre dossier par la CDC à la fin 2004 n'a-t-elle pas entraîné une première rupture (ne serait-ce qu'au niveau du langage) dans vos relations avec eux ?
2) La multiplication des liens entre une dizaine de personnes reliées à a) Mayetic, b) l'Association des riverains de la ZAC Métro, c) la Fondation Elâhi, mériterait une présentation plus claire (celle de M. Caillet est à la fois partielle et peu claire). Jusqu'à maintenant, seul M. de Beauregard semblait faire le lien entre ces trois entités, mais ces personnes sont reliées à au moins deux d'entre elles. Vos explications sur certains de ces liens sont assez convaincantes, mais reconnaissez que M. Aeschlimann n'a pas l'exclusivité des "équipes compactes" (famille et proches). Je suis conscient que cela empiéterait sur la sphère privée de chacune d'entre elles, mais cela aurait le mérite de la clarté.
3) Quels sont les liens entre Mayetic et Surgeonesis ?
Rédigé par : Jacques | 08 février 2006 à 16:02
merci pour vos précisions. Moi la seule chose que je sais et pour laquelle nous faisons des procès, c'est que nous avons été très gravement diffamés (diffamer = porter atteinte à la réputation de qqn par des paroles ou des écrits non fondés, mensongers) sur la base de soi-disant notes des RG . Or ces diffamations sur la Fondation et mon associé Bruno ont déjà été portées par la mairie d'asnières il y a deux ans, et ils ont perdu à ce jour 3 procès ! L'autre chose que je sais, c'est que je n'ai rien fait de tout ce dont on m'accuse pour me mettre au ban de la société, et le seul recours que j'ai c'est d'attaquer pour diffamation Le Monde et France 3, sur un procès qui dure 2 ans, et au bout duquel ils seront "punis" d'une amende de 5 à 10.000 € ! Et pendant ce temps, la mairie d'asnières rediffuse allègrement les mêmes accusations, toujours aussi infondées. Car il ne faut pas l'oublier, JE NE SUIS COUPABLE DE RIEN !
Je demande juste à ce que des enquêtes soient menées très rapidement pour faire toute la lumière sur ces fameuses notes des RG qui disent apparemment des choses fausses sur moi, mon ancienne société et tout un tas d'autre personnes !
Donc ce n'est pas la justice qui va trancher, puisque la justice ne peut apparement pas être saisie pour ça, nous avons tout essayé à ce jour ! C'est là où il y a un problème...
Pour répondre précisemment à Jacques, sur le point 1/ bien sûr que cela a créé un problème, le budget 2005 n'ayant été voté par ces gens-là que le 6 mai 2005 (!) et les fonds pour pouvoir réaliser le budget du 1er semestre 2005 débloqués fin mai (!) Comment voulez-vous gérer une boite comme ça ? Et ensuite ils osent dire que nous n'avons pas fait nos objectifs commerciaux, puisque c'est apparemment leur ligne de défense ? Alors qu'ils avaient la majorité au conseil de surveillance de l'entreprise ?
Pour le point 2), je vous laisse lire la réposne de Bruno, elle est très complète :
http://debeauregard.typepad.com/bruno_de_beauregard/2006/02/lempire_contrea_1.html
Et pour le 3), comme le dit aussi Bruno dans son post, nous avons réalisé le site web de Surgeonesis en 2000-2001, et il n'y a aucune autre relation entre les deux sociétés. Seul le sigle Surgeonesis avait été rajouté dans quelques papiers Mayetic pour pouvoir déposer le nom de domaine surgeonesis.fr en France puisqu'ils n'avaient pas de structure française. Bruno explique aussi cela dans son post.
Encore une fois, c'est trop facile. Vous prenez un réseau d'amis ou de voisins comme tout le monde en a, avec qui vous travaillez parfois depuis 20 ans, que vous appréciez pour leur compétences, vous fouillez dans la vie privée de ces gens-là, et parce qu'ils s'opposent à vos projets, vous les diffamez publiquement ? (40.000 lettres ont été envoyées il y a un mois ou deux par la mairie d'asnières à tous les asnièrois avec les propos diffamants tenus dans ce communiqué de presse !). Vous aimeriez que ça vous arrive ? Et vous trouvez normal que ça puisse arriver en France ? Et que les médias traditionnaux soient censurés pour en parler ? Et que la seule chose qu'il puisse être possible de faire ce sont des procès en diffamation qui durent 2 ans alors que vous avez tout perdu ?
Allons revenons sur terre ! Si c'est ça la France, dans quel pays vivons-nous ? Il faut se réveiller !
Rédigé par : Miguel Membrado | 08 février 2006 à 16:56
J'ai quand même oublié une précision sur la question 2) de Jacques : aucun membre de nos familles ni de nos proches n'a travaillé pour une de mes sociétés, ni ErgoSum, ni Mayetic. Pas de conjoint, pas de beaux-frères ou belles-soeurs, pas de parrains, marraines, ou autres, etc... Rien que des relations amicales et professionnelles tissées au long de ces 20 années d'expérience, et qui ne se comptent que sur les doigts d'une seule main.
D'après ce que je peux lire à droite et à gauche sur pas mal de sites, ça ne semble par contre pas être le cas de tout le monde, effectivement. Mais si c'est légal, je n'ai aucun jugement à porter...
Rédigé par : Miguel Membrado | 08 février 2006 à 21:29
Bonsoir,
J'ai appris aujourd'hui que la mairie d'Asnières a réagi - je n'ai pas eu l'honneur d'être directement informé.
Merci et bravo pour votre transparence. Elle ne sera pas forcément payée de retour par tous vos interlovcuteurs, mais cela doit faire du bien de pouvoir s'exprimer sans voile (avec la réserve que vos conseils vous suggéreront sans doute d'avoir).
Amicalement
Rédigé par : alafon | 08 février 2006 à 23:50
Juste un tout petit détail puisque tu me cites dans les premières lignes de ton billet :
"ils ont refait le coup du scoop en faisant croire à chacun des bloggers contactés qu'ils leur communiquaient l'info de manière exclusive"...
Ce n'est pas du tout mon cas. J'ai été contacté par le directeur de cabinet du Maire, qui m'a indiqué avoir fait rédiger un communiqué et l'avoir envoyé à 13 Esprit Média et m'a proposé d'aller le lire sur leur site. Je n'avais donc aucunement l'impression qu'on essayait de me vendre un "scoop" bien au contraire.
Puisqu'il s'agit d'être précis, soyons-le.
Rédigé par : Philippe NIEUWBOURG | 10 février 2006 à 18:53
Quel dommage,
Mayetic 1.0 avait un parcours technique exemplaire.
Mayetic 2.0 connaîtra sans nul doute une croissance exponentielle.
Ce que je ne comprends pas c’est comment vous en êtes arrivé à dépendre à ce point d’un investisseur unique. Qui plus est la CDC.
1. Un budget se calcule uniquement sur le cash-flow présent ou basé sur des contrats reconductibles. Faire un prévisionnel sur des contrats potentiels ou sur une énième levée de fonds est un risque inutile que plus personne ne prend.
2. La CDC vous a lâché. Les salaires ont souvent été payés en retard.
Quoi ! vous alliez les voir à chaque fois qu’il vous manquait du cash ? Et les clients dans tout ça. L’argent du client vaut 100 fois celui de l’investisseur.
Je suis désolé pour Mayetic et ses salariés, mais vous avez commis une erreur énorme en confondant l’argent du client et celui de l’actionnaire.
L’argent de l’actionnaire sert à financer l’exceptionnel, celui du client finance le quotidien. Il n’y a pas de secret, même dans nos entreprises Internet.
Bon courage
Laurent ATTALI
Rédigé par : Laurent ATTALI | 13 février 2006 à 18:59
En effet, sur le principe vous avez raison, et c'était bien à ça que devait servir le premier tour de table financier quand CDC-KINEON est entré dans le capital (tour de table financier qu'ils ont quand même rabotté de 700 K€ à l'époque par rapport à nos estimations de besoin), l'exceptionnel étant le marketing, et la R&D.
Et comme nos estimations de besoins de fonds de roulement étaient en fait conformes à nos besoins réels, nous nous sommes retrouvés à court de cash plus vite que prévu.
C'est là où l'engrenage négatif s'est mis en place, car au même moment la CDC s'est réorganisée, et nous sommes tombés dans un cercle infernal de financement non plus "capital-risque" mais "dé à coudre", apparemment pratiqué bien souvent par les financiers français.
Comme je l'explique dans "Mayetic et sa situation économique", en outsourçant fin 2005 la R&D, le professional services et le marketing, nous aurions été à l'équilibre, et même rentables, accord que nous avions obtenu à la mi-novembre avec MBT sur les 2 premiers points, et situation que nous avions bien entendu communiqué à la CDC, en plus de l'accord mondial avec FT. Mais la CDC avait disparu de la circulation le 22 octobre sans plus jamais répondre à aucune de nos sollications, et FT disparut le 9 novembre (si mes souvenirs sont bons) de la même façon.
Nous avions également obtenu le lable Eurêka suite à un plan R&D ambitieux sur 24 mois, ainsi qu'une avance remboursable de l'ANVAR opur réaliser ce plan, avance payées au tiers avant nos dépôt de bilan...
Et je finis en rappelant que CDC-KINEON, lors de l'entrée dans le capital, a exigé d'être seul actionnaire, ce sur quoi ils revinrent plus tard, mais sans faire aucune action de leur coté pour en trouver d'autres.
Rédigé par : Miguel Membrado | 13 février 2006 à 19:50