Hier, Marc de Fouchécour me montrait les deux portails web débarquant sur le marché (parmi d'autres sûrement), un français et un américain :
- NetVibes (le français)
- PageFlakes (l'américain)
Cela m'a rajeuni de quelques années :-) en particulier en 1999, où Mediapps lançait le premier portail aggrégateur de flux d'informations (le RSS n'existait pas encore) et où tous les concepts que l'on retrouve dans ces nouveaux produits étaient déjà présents. A plusieurs reprises déjà j'avais eu l'occasion de regretter que Mediapps n'ait pas lancé son portail sur internet, ce que nous avions fait très indirectement en l'intégrant à mayeticVillage dès 2001.
Mais comme le montrent beaucoup de retour d'expériences, rien ne sert d'être en avance sur son marché, le plus important est d'arriver à point :-)
Il est évident ici que les nouvelles technos des interfaces web que sont l'utilisation avancée du javascript, avec AJAX en particulier, rendent les choses beaucoup plus sympas...
Longue vie à ces nouveaux portails internet, bien utiles pour agréger ses flux d'infos et les avoir disponibles à partir de n'importe où.
Entre PageFlakes et NetVibes, mon coeur balance encore. NetVibes est plus rapide à l'utilisation, par contre j'ai pas mal d'erreurs (il est encore en bêta, apparemment pas toujours très stable, en particulier lors de l'ajout de nouveaux flux). PageFlakes implémente déjà les onglets, ce qui est indispensable à tout portail à partir du moment où on commence à gérer beaucoup de donnée (comme l'avait déjà démontré aussi Mediapps dès 2002...)
A consommer sans modération...
Dernière petite remarque pour les "incrédules du business model gratuit", ces produits sont ... gratuits, et ne peuvent que l'être, personne n'utiliserait un tel outil de manière payante, et de toute façon si l'un d'eux le faisait payer, il y aurait toujours un concurrent pour proposer la même chose gratuitement.
Reste bien entendu à savoir quels seront les mécanismes de revenus. Mais...
... Il est très intéressant de noter qu'un nouveau business model se développe, ce n'est pas de faire du revenu avec du gratuit, mais de créer une techno la meilleure possible, le plus vite possible, d'acquérir une audience la plus grande possible, et revendre la société le plus rapidement possible !
N'y aurait-il plus besoin de générer des revenus dans la "nouvelle nouvelle économie" de l'internet ? Dangereux bien entendu de généraliser cela... Question ouverte, et il y aura toujours des gagnants et des perdants. Mais c'est quand même à méditer très sérieusement...
oui, c'est des spin-off inversées, en fait. mais si on ne trouve pas un autre business model, c'est quand même un peu comme la bulle 1.0 avec cette fois un degré d'indirection. au final c'est quand même toujours la bourse qui finance ceux qui achettent les start-up.
je tiens à faire remarquer que c'est un modèle inventé en France (cocorico). d'après certaines sources, ce serait un député célébre qui le premier aurait inventé le principe d'indirection, plaçant divers degrés entre lui et ses cibles ;-)
Rédigé par : lionel | 23 février 2006 à 13:17
:-)
Rédigé par : Miguel Membrado | 23 février 2006 à 22:57