Je vois fleurir ici et là des commentaires sur notre problème de diffamation et de liquidation judiciaire, cherchant à savoir si Mayetic avait bien atteint ses objectifs ou non, si son business model était bon ou non, si les diffamations étaient fondées ou non, etc...
Je ne peux plus me taire. Qu'on ne se trompe pas de débat !!
Un petit rappel pour commencer :-(
Voici les accusations portées sur Mayetic et son président Bruno de Beauregard (mon associé) les 21 et 22 octobre 2005 :
· affiliation à une prétendue secte (Le Monde) de tueurs (France 3) !
· infiltration d'organisations gouvernementales (Direction Générale des Impôts, Gendarmerie Nationale, OTAN) !
· rapports des RG et de la DST appelant à se méfier de Mayetic (appel au boycott Le Monde) !
Quelle entreprise de 23 personnes peut encaisser de telles accusations? Croyez-vous que les clients, les actionnaires, les partenaires de Mayetic, après avoir lu l'article du Monde, journal censé être la référence française en matière de journalisme, n’aient pas été troublés un tant soi peu ? Je peux vous garantir, pour avoir reçu leurs appels affolés, que cette information soudaine a fait le tour de tous les ministères et de tous les experts des nouvelles technologies en seulement quelques heures ! Ensuite il y a eu les clients qui ont appelé affolés, puis ceux qui n'ont pas appelé mais qui savaient et pour lesquels nous avons appris petit à petit, par le bouche à oreille des partenaires, qu'ils étaient en train de se demander s’ils allaient oui ou non continuer de bosser avec Mayetic . De grands comptes sensibles comme EADS ont reçu instruction de la part de leur département de la sécurité "d'être prudents". Ce qui, en terme sécuritaire, signifie arrêter de travailler avec nous.
Deux faits troublants sont intervenus dans la vie de Mayetic suite à cette diffamation :
1/ le dernier e-mail et coup de téléphone de la CDC (Caisse des Dépôts et Consignation), notre actionnaire principal, date du 21 octobre 2005, jour de parution de l'article du Monde. Depuis ils n'ont plus répondu à nos sollicitations, n'ont jamais rappelé suite à nos messages téléphoniques, silence radio. Nous avons appris par la suite que notre interlocuteur principal avait ordre de sa direction de ne plus nous parler ! Ils ne répondent même pas à notre liquidateur judiciaire.
2/ Nous avions commencé en septembre une négociation commerciale de distribution mondiale de Mayetic en marque blanche à travers le réseau EQUANT de France Telecom. FT opérait déjà une marque blanche Mayetic depuis 2004 (les espaces projets des packs ADSL Oléane, c'est Mayetic), et ils voulaient étendre notre collaboration aux offres entreprises pour les collectivités locales et pour les grands comptes mondiaux d'EQUANT. La négociation se passait très bien, FT avait même écrit à la CDC que nos offres étaient stratégiques pour eux, et nous avions obtenu leur accord pour ce contrat le 8 novembre avec un engagement de CA minimum pour 2006 en échange d'une exclusivité européenne. Mais soudainement, quelques jours après, appel téléphonique disant que tout était annulé, qu'ils ne nous avaient jamais parlé (!), qu'ils ne nous avaient jamais écrit (!) et qu'ils n'écriraient rien non plus concernant l'annulation des transactions en cours ! Puis plus aucune signe de vie ! Plus aucune réponse à nos appels !
Donc en l'espace de 3 semaines à partir du 21 octobre, nos deux partenaires stratégiques, CDC et FT, rompaient brutalement et définitivement toute relation avec Mayetic !!! Pouvez-vous imaginez l'investisseur de Mayetic, la Caisse des Dépôts, ayant déjà investi 4,3 M€ dans la boutique, voyant un accord commercial de distribution mondiale avec France Telecom se mettre en place, lâcher sa participation aussi brutalement ? Je parle bien de la Caisse des Dépôts, le plus important organisme financier français, responsable de l'argent de l'Etat français, gérant tout un tas de services pour les collectivités locales. Et nous parlons bien de Mayetic, avec un site gratuit utilisé comme un service public par 200.000 personnes, dans 97 pays, plus de 14.000 organisations, des milliers d'associations, de TPE, d'écoles, d'ONG et de petites collectivités locales en France, et 45.000 espaces de travail créés à ce jour ! Et ayant réussi le tour de force de battre IBM, Microsoft et Documentum dans 50 grands comptes français et européens, dont 4 du CAC40, et cela seulement en 3 ans ! Et de nous être associé à une filiale du 5ème conglomérat indien pour distribuer notre solution aux plus grands groupes de ce pays ! Et qui venait d'ouvrir un bureau de représentation en Californie pour ne plus être dépendant que du marché français, trop peu réactif.
Il y a de quoi se poser un sacré nombre de questions, non ? Soit nous avons à faire à une faute professionnelle extrêmement grave de la part de cette institution financière, celle d'avoir sacrifié une telle réussite avec si peu de moyens, dans un secteur, le numérique, soi-disant vital pour l'économie française, soit il y autre chose de plus louche derrière ! Nous n'avons aucune preuve de quoi que ce soit. Nous ne faisons que relater l'histoire. Mais il faut qu'elle soit connue pour que cessent les divagations. Et nous avons déposé toutes les plaintes nécessaires pour tirer toute cette affaire au clair.
Malheureusement tout cela est arrivé au moment où, suite à une réorganisation interne depuis début 2005, nos nouveaux interlocuteurs à la CDC, qui ne comprenaient rien aux nouvelles techno et à leurs business modèles (nous avons été rattachés à ceux qui financent les autoroutes en France - pas les autoroutes numériques, celles en béton ;-) - ) nous demandaient sans arrêt de trouver un autre investisseur (ils avaient souhaité être tous seuls lors de l'investissement initial et avaient pris 35% du capital, nous assurant avoir les moyens nécessaires de suivre notre croissance...). Nous n'avions donc plus de trésorerie disponible pour affronter cette tourmente.
Nous n'avons alors pas eu d'autre choix que de déposer le bilan en catastrophe le 25 novembre, la mort dans l'âme ! Et ne pouvant même pas restructurer Mayetic en licenciant une partie des employés pour les mêmes raisons de manque de trésorerie, la seule alternative a été la liquidation judiciaire ! Incroyable !
Maintenant revenons pour finir sur les accusations initiales. Bruno de Beauregard et moi-même sommes des gens libres, et ne dépendons d'aucune structure ésotérique, association, secte, loge maçonnique, réseau d'anciens élèves de grandes écoles ou quoi que ce soit de ce genre ! Nous sommes des entrepreneurs purs et durs, depuis plus de 18 ans. L'un et l'autre avons créé plusieurs sociétés. Notre probité et notre intégrité sont reconnus de tous ceux qui nous ont côtoyés tout au long de ces années, à titre professionnel ou personnel. Et je connais Bruno de Beauregard depuis 1992.
Mais en hommes libres, vivant dans une démocratie, nous estimons avoir le droit de défendre nos droits ! C'est ce qu'a fait Bruno de Beauregard il y a quelques années, quand spolié dans ses droits en tant que propriétaire d'une maison à Asnières, il a commencé à s’opposer à la mairie en créant une association de défense de quartier. Et c'est là que tous ses ennuis ont commencé, puis ceux de Mayetic.
De quel droit peut-on ainsi jeter gratuitement le discrédit et l'opprobre sur des citoyens, une entreprise, ses salariés, ses clients, ses partenaires, ses fournisseurs ? Savez-vous que Bruno reçoit régulièrement des menaces de morts ? Il faut tout de même que quelqu'un le dise! Nous ne sommes pourtant pas dans une dictature où seule la terreur a force de loi ! C'est quoi cette histoire de fous ? Allez lire asnierois.org et autres sites du genre, il y en a plein à Asnières, et vous comprendrez le fond du problème.
Qui est ce député-maire, Manuel Aeschlimann, proche de Nicolas Sarkozy (son conseiller à l'opinion publique), qui semble être à l'origine de toutes ces attaques ? Comment un élu de la république peut-il se permettre de tels actes en toute impunité ?
Savez-vous qu'un journaliste de l'AFP ayant écrit un article sur toute cette affaire a été censuré par sa direction ? Et que c'est une journaliste indépendant, qui a enfin pu publier la vérité sur son blog (lire l'article), repris ensuite par Yahoo! Actualités et que c'est ainsi que peu à peu la chape de plomb se lève sur toute cette histoire ?
Comment peut-on, dans un pays comme le nôtre, censé être un modèle de démocratie, laisser dire de telles calomnies publiquement, avec une partie de la presse muselée par l'establishment au pouvoir et pratiquement sans aucune réaction publique ?
Savez-vous que les fameuses notes des RG sont des faux ? Lisez l'article de Libération sur le sujet, il est édifiant et démontre sans ambiguïté qui est derrière tout cela.
Savez-vous que la Direction Générale des Impôts et la Gendarmerie Nationale ne sont plus clients de Mayetic depuis 1998 ?! et l'OTAN depuis 2004 ? Supers services de renseignements qu'aurait la France pour ne pas savoir cela et accuser quand même une société d'avoir infiltré ces organisations !
Savez-vous que Bruno de Beauregard a parlé plusieurs fois au téléphone au journaliste du Monde quand ce dernier préparait son article, qu'il lui a expliqué les problèmes asniérois, qu'il lui envoyé copie du jugement du tribunal que son association avait gagné contre la Mairie d’Asnières, dont il a accusé réception, et qu'ensuite ce même journaliste n’a rien écrit sur cette partie de l'affaire dans son article et a affirmé par contre que Bruno de Beauregard n'avait pas souhaité répondre à ses questions ?
Savez-vous que la mairie d'Asnières a déjà perdu ces derniers mois trois procès depuis 2 ans sur la même thèse, 2 contre une fondation reconnue d'utilité publique (!) (en savoir plus sur l'origine de cette histoire) et un contre l'association de Bruno de Beauregard ?
Savez-vous que ces procès pour diffamation prennent 2 ans à être instruits et que ce les peines encourues par les coupables en France ne dépassent pas les 10.000 ou 15.000 € d'amendes, là où aux Etats-Unis ou en Angleterre, les dommages se chiffreraient en millions de dollars ou de livres sterling ? Où est le contre-pouvoir capable d'avoir une presse qui enquête sérieusement et qui pèse ses mots avant de publier n'importe quoi ?
Dans quel pays vivons-nous ? Jusqu'à il y a 3 mois, je ne m'intéressais pas à tout cela, je n'étais concentré que sur une chose, la réussite de mon entreprise. Mais ce que je découvre au fur et à mesure que je tire le fil de cette affaire est incroyablement inquiétant.
Est-ce un problème local ? Est-ce un état de fait français plus général ? Il serait sain de se poser sérieusement la question au plus vite ! Et de réagir !
En attendant, nous venons de perdre 10 années de travail ! :-( Révoltant !
Ba oué, la dictature c'est ferme ta gueule et la démocratie c'est cause toujours.
Rédigé par : Gael | 24 janvier 2006 à 12:37
Je suis consterné mais malheureusement pas surpris de ce que je viens de lire.
Durtant des années la majorité des francais a acceptée une information déformée et partisane sur les grands sujets de ce monde. D'un coté les méchants (l'autre qui se défend pour survir) et de l'autre les gentils (ici les français bien pensants).
A force de crier au loup un jour il vous croque en silence.
On appel cela l'effet "Boomerang". Je ne vois pas comment arréter ce cancer qui ronge notre société.
Rédigé par : Patrick | 24 janvier 2006 à 15:43
Je trouve que l'idée de la souscription est excellente si elle peut vous aider à rebondir et à prouver notre enthousiasme vis-à-vis de votre travail. (Nous préciserons qu'aucune pression d'aucune sorte n'a été exercée sur nous et qu'il ne s'agit nullement de notre contribution à une quelconque organisation ; ).
Dans cette partie de billard à trois bandes, il manque un acteur dont l'épouse est présidente honoraire de l'association d'utilité publique visée. Peut-etre le grand Jacquot attend-t-il que son poulain entre en lisse contre le petit Napoleon pour montrer au bon peuple comment Mayetic village, société performante dans un domaine économiquement stratégique, a été plombée par les amis de celui qui postule à présider notre beau pays, et tout ça pour des questions d'ouverture d'une nouvelle ZAC aux marchés du BTP (dont on connait la transapence)... Finalement cette affaire pourrait faire plus de bruit que prévu.
Je reposte ici le témoignage que j'ai fait sur
http://hertoghe.typepad.com/carte_de_presse/2006/01/censure_lafp_su.html#comment-13297482
"Sur la validité du modèle économique Mayeticvillage, en tant qu'utilisateur et prescripteur des services de Mayeticvillage depuis plusieurs année, je dois témoigner de l'efficacité de la solution de travail collaboratif mise à disposition - souvent gratuitement - par cette société. Pour exemple, le Conseil Régional du Limousin qui utilise cette solution pour faciliter et sécuriser le montage et le suivi des dossiers d'aides FEDER a pu, malgrés un budget restreint, passer d'un traitement de dossiers papier à un une diffusion et un travail collaboratif via internet et sécurisé par le contrôle d'accès sélectif qu'offre Mayeticvillage.
Je dois également témoigner de l'implication de ses dirigeants, j'ai ainsi, à plusieurs reprises vu Miguel Membrado intervenir personnellement dans des manifestations de promotion ou de formation aux solutions Mayeticvillage, même parfois en présence d'une assistance aussi restreinte que passionnée.
Seulement voilà, vous avez beau être un dirigeant exemplaire qui n'hésite pas à monter au créneau et à mouiller sa chemise pour convaincre de nouveaux utilisateurs, vous avez beau leur OFFRIR GRATUITEMENT l'utilisation illimitée de l'essentiel des fonctionnalités de votre produit pour leur permettre de faire évoluer leurs méthodes de travail vers plus de confort et de performance, lorsque vous proposez un outil de travail COLLABORATIF dans un pays ou l'individualisme est roi et ou chacun essaie de préserver ses privilèges et son pré carré d'informations rien qu'à lui, vous avez forcément du mal à diffuser et encore plus à valoriser votre produit.
A croire qu'il n'y a, dans ce pays, que les RG qui acceptent volontier de diffuser leurs informations (vraies ou fausses)... etonnant non ?
Certains journalistes devrait tout de même s'interroger de cela avant de jouer les haut-parleurs décervelés ou les béni-oui-oui dés qu'une info leur parvient "d'en haut".
PS Miguel, je vous autorise a conserver mes coordonnées dans votre base personnelle si celles-ci peuvent vous être de quelque utilité dans votre future activité, avec tous mes voeux de réussite.
Rédigé par : benoit | 25 janvier 2006 à 11:22
Bonjour, je vous soutiens dans la lutte contre les abus du maire d'asnieres et de tous ses complices!
J'espère qu'ils seront tous pénalement et médiatiquement punis!
Néanmoins, une chose à laquelle je reste perplexe au sujet de Mayetic,comment est-il possible d'emprunter de l'argent à l'état pour licensier des français ?
Je trouve ca quand meme limite, et puis vous dites avoir un contrat avec FT, si l'affaire etait si bonne pourquoi est-ce que FT n'aurait apporter ce crédit, quid de l'entreprise indienne ?
Rédigé par : David | 25 janvier 2006 à 21:34
Bonjour, je vous soutiens dans la lutte contre les abus du maire d'asnieres et de tous ses complices!
J'espère qu'ils seront tous pénalement et médiatiquement punis!
Néanmoins, une chose à laquelle je reste perplexe au sujet de Mayetic,comment est-il possible d'emprunter de l'argent à l'état pour licensier des français ?
Je trouve ca quand meme limite, et puis vous dites avoir un contrat avec FT, si l'affaire etait si bonne pourquoi est-ce que FT n'aurait apporter ce crédit, quid de l'entreprise indienne ?
Rédigé par : David | 25 janvier 2006 à 21:35
Vous pleurnichez comme des enfants gâtés : pensez-vous honnêtement être les premiers et les seuls à avoir vécu ce genre d'aventure ? Réveillez-vous ! Vous êtes réveillés ?
L'enjeu n'est pas Sarkozy ou autres. Regardez du côté des "3." Les provinciaux vivent ça au quotidien depuis des lustres. Ca devient visible en région parisienne ? Dommage. J'ai payé pour apprendre. Courage, mais sans espérance. Amitiés.
Rédigé par : Momo | 27 janvier 2006 à 14:55
Bonjour Miguel, nous nous étions rencontrés à Paris, mais vous ne vous souvenez sans doute pas de moi. Je vous soutiens dans votre action. Il y a quelque chose de pourri dans le Royaume (La République, pardon !) d'Elsenor (de France, encore pardon !)
Courage et amitiés.
Nicolas de Rauglaudre
Rédigé par : Nicolas de Rauglaudre | 31 janvier 2006 à 11:07
Je tiens à vous apporter mon soutien NPS Gard pour avoir été utilisateur de mayetic village lors de ma collaboration au site orthomalinet suis hélas guère chjoqué par les méthodes de la république banaière et des Racaille de Sarko etc bon courage
Rédigé par : maurin Jean claude | 03 février 2006 à 13:58
Cher Miguel,
Comme vous l’avez peut-être déjà lu, vu ou entendu, nous organisons les 3, 4 et 5 avril prochains la Capital-Week (www.capital-week.com), une semaine dédiée au financement de l’innovation. Au programme de ces 3 journées, 3 événements au service de l’entrepreneur :
- 3 avril : Capital-Workshop, une journée de formations et d’échanges pour les porteurs de projets
- 4 avril : Capital-Angels, une journée dédiée aux rencontres avec des Business Angels, pour des financements recherchés inférieurs à 500k€
- 5 avril : Capital-IT, dans son format que vous connaissez déjà : 25 PME innovantes à très fort potentiel de croissance, à la recherche de levée de fonds au moins égale à 1 M€ et /ou de partenariats industriels.
Fort de votre expérience de serial entrepreneur, connaîtriez-vous dans votre réseau de belles entreprises ou start-ups cherchant des financements et susceptibles de candidater aux sélections Capital-Angels et Capital-IT ?
Nous recherchons donc des entreprises à fort potentiel de croissance, dans des domaines tels que les technologies de l'information, les sciences du vivant, l'énergie et même les services à la personne.
La clôture des dossiers d’inscription aura lieu le 23 février prochain !
Je vous remercie par avance pour votre précieuse contribution sur ces sujets !
Je me tiens bien évidemment à votre disposition pour tout complément d’information !
Très cordialement,
Jean DUCHARNE
Mar-Tech & Finances
01 41 31 62 68
06 20 90 75 98
[email protected]
Rédigé par : Jean DUCHARNE | 12 février 2007 à 11:44