Vous êtes nombreux à demander comment une telle histoire a pu voir le jour et prendre une telle ampleur. Voici les réponses de Bruno de Beauregard, que je reprends à partir de certains de ses commentaires sur le net.
Bruno de Beauregard :
"Cette histoire très compliquée a démarré en septembre 2003 par le refus de concertation du député-maire UMP d'Asnières avec l'association de quartier dont je suis le président, sur des questions urbanistiques relative à son quartier, la ZAC Métro (pour rappel, ZAC signifie Zone d'Aménégement Concertée)...
Ensuite, pour se protéger de l'opposition PS qui avait découvert qu'il avait signé en catimini un permis de construire aux Témoins de Jéhovah (considérés comme une secte très dangereuse dans le rapport de l'Assemblée Nationale à laquelle il appartient en qualité de député ...), il a fait croire que l'association de la ZAC Métro était le paravent d'une secte, histoire de se faire passer pour un "insecticide" irréprochable. En fait, le président d'une fondation laïque reconnue d'utilité publique et installée à paris habite dans le quartier de cette association, et le député-maire a eu l'idée de faire passer cette fondation pour une secte, histoire de détourner l'attention de son étrange complaisance vis à vis des Témoins de Jéhovah. En outre, cette fondation est celle d'une famille iranienne persécutée par le régime de la république islamique d'Iran alors que le directeur de cabinet du député-maire d'Asnières est un iranien qui lui, ainsi que sa famille, semble très proche de ce régime (cf. article). Enfin, la présidente d'honneur de cette fondation est Mme Bernadette Chirac alors que le député-maire est un très proche de M. Nicolas Sarkozy. Donc, peut être d'une pierre quatre coups.
Cette association et cette fondation ont attaqué la mairie en diffamation, qui a perdu en première instance, et ce pour les trois procés lancés (les jugement d'appel sont attendus le 25/01/06). En outre, le directeur de cabinet du député-maire a fait croire qu'un membre de l'association de la ZAC Métro avait tenté de l'écraser avec sa voiture, et maintenant, mis en examen pour dénonciation calomnieuse, le directeur de cabinet risque une lourde condamnation (le jugement en correctionnel est attendu pour ce semestre).
Ne pouvant plus m'attaquer alors à travers l'association ou mon voisinage, le député-maire a eu l'idée de m'attaquer par média interposé au travers de Mayetic. Les plaintes correspondantes viennent d'être déposées."
MAJ 10/02/2006 : Bruno de Beauregard a créé son propre blog le 6 février, et il relate progressivement et en détail l'ensemble de l'histoire. A lire absolument...
Commentaires